La résidence des Mille Roses,
construite dans les années 1970, sur l'ancien cimetière de Mons (voir ici la découverte de tombes en juillet 2017), a été démolie pour laisser place
à un nouveau foyer-logement, géré par le groupe ACAPACE, qui disposera de 101
appartements à destination des seniors. Il côtoiera un autre projet immobilier
encore non défini.
L'ancienne implantation de la Résidence Mille Roses sur Google maps
Article paru dans La Voix du Nord
La résidence des Mille Roses date des années 1970 et vit ses dernières heures. Conçue pour 80 résidents, elle n’abrite plus que 17 locataires aujourd’hui. À la fin de l’année il ne restera plus personne et on pourra démolir le bâtiment. Le maire, Rudy Elegeest souligne que celui-ci n’était plus aux normes. : « Il y avait très peu de salles de bains individuelles… Le bilan énergétique était très mauvais par rapport aux constructions actuelles… Le système de chauffage était très ancien et la structure en béton du bâtiment commençait à montrer des défaillances ». La municipalité a donc privilégié l’option d’une déconstruction et d’une reconstruction plutôt qu’une restauration coûteuse.
La résidence des Mille Roses date des années 1970 et vit ses dernières heures. Conçue pour 80 résidents, elle n’abrite plus que 17 locataires aujourd’hui. À la fin de l’année il ne restera plus personne et on pourra démolir le bâtiment. Le maire, Rudy Elegeest souligne que celui-ci n’était plus aux normes. : « Il y avait très peu de salles de bains individuelles… Le bilan énergétique était très mauvais par rapport aux constructions actuelles… Le système de chauffage était très ancien et la structure en béton du bâtiment commençait à montrer des défaillances ». La municipalité a donc privilégié l’option d’une déconstruction et d’une reconstruction plutôt qu’une restauration coûteuse.
Le coût pour les résidents était de 617 € mensuellement
Le futur mode de gestion du nouveau foyer marque également
un changement en matière de politique d’accueil des personnes âgées. Tandis que
les autres structures de la commune (foyers logement Cèdres, EPHAD Les
Bruyères, accueil de jour Les Charmilles) resteront sous le régime de la gestion
municipale, la gestion du foyer des Mille Roses nouvelle génération va été
délégué à une structure privée.
Le groupe ACAPACE, nouveau partenaire de la mairie, gère
déjà une centaine d’établissements dans toute la France sous l’enseigne Les
Jardins d’Arcadie. Une réunion publique a permis d’expliquer les
caractéristiques du projet, de la conception et la construction du bâtiment
jusqu’à son mode de fonctionnement dans le futur.
Beaucoup de riverains avaient effectué le déplacement et
particulièrement ceux dont la maison jouxte directement le bâtiment. Certains
sont inquiets quant à la possibilité d’utiliser leur garage. D’autres, malgré
la hauteur modeste du bâtiment (deux étages), regrettent l’ancien plain-pied
pour la vue et le soleil. Enfin, arrive la question de la vocation future de
cette parcelle. En plein cœur de la ville, elle est vaste et arborée. Le nouvel
immeuble n’utilisera pas la totalité de l’emprise. Le maire ne cache pas que «
la tendance n’est plus aux nouvelles constructions en périphérie au détriment
des terres agricoles et coûteuses en termes de transport urbain et de bilan
énergétique ».
Il faut donc s’attendre à de nouvelles constructions sur la
partie restée libre que Rudy Elegeest qualifie de « raisonnables ». Mais ce
n’est pas pour tout de suite. « Il n’existe pas pour l’instant de projet précis
», conclut le maire.
Les contours du projet
Le nouveau bâtiment des Mille Roses est encore au stade du
permis de construire, sa philosophie, sa conception, son implantation dans la
parcelle ainsi que ses plans dans les moindres détails sont établis. Les
maîtres d’œuvre (architecte, bureau d’études et paysagiste) ont présenté la
structure pavillonnaire de la résidence. Elle comportera cinq unités d’une
hauteur de deux étages. Elles sont orientées différemment pour casser la
monotonie du bâti mais communiqueront les unes avec les autres. Ce nouveau
complexe accueillera 101 appartements. La décoration déclinera un thème floral
en rapport avec le nom du lieu et les belles maisons de la rue du Général-de-Gaulle
toutes proches. Les formes et les couleurs retenues, claires et marron,
évoqueront la nature. Le parc qui entoure le bâtiment sera repensé.
Si certains arbres seront abattus, beaucoup d’autres seront
replantés pour en faire un endroit esthétique et convivial. On peut estimer le
début des travaux de démolition à la fin 2015 avec une livraison du bâtiment au
début de l’année 2017.
Le visuel depuis la rue Parmentier ne montrait pas l'abattage des arbres réalisé fin avril 2016. Le logo de Nacarat du groupe Rabot Dutilleul parait surréaliste dans ce contexte. Les vues ci-dessous encore visible sur Google Maps alors que les bûcherons étaient passés, restaient le seul souvenir. On y voit les premiers travaux de démolition avec des gravats devant chaque logement.
Mons-en-Barœul : Le chantier de démolition des Mille-Roses
est en cours.
Article du 29 août 2015, texte d'Alain Cadet dans la Voix du Nord
Le chantier de démolition des Mille-Roses est entré dans une
phase cruciale. Les premiers murs de l’ancien foyer pour personnes âgées
viennent d’être abattus. Cette étape de la démolition du bâtiment va bientôt se
terminer.
L’entreprise VITSE, de Noorpeene, dans la région dunkerquoise
(désamiantage et démolition), est sur les lieux depuis la fin du mois de mai.
Pour la première tranche de travaux, les locaux ont été complètement vidés et
désamiantés. C’est ce qui permet de les démolir aujourd’hui.
La deuxième tranche est bien avancée, ce qui permettra aux
deux pelleteuses, présentes ces jours derniers, de travailler dans la
continuité. À la mi-septembre, la parcelle sera nette et les travaux
achevés pour l’entreprise flamande. À moins qu’elle n’obtienne le marché du
chantier de terrassement qui va suivre. A. C. (CLP)
Ci-dessous : Photographies de Jacques Desbarbieux © le mardi 21 septembre 2015.
Le béguinage va laisser la place à 3 immeubles d'une capacité de 101 logements, qui s'appelleront les Jardins d'Arcadie
Mons-en-Barœul : aux « Mille Roses », les riverains
regrettent « leurs arbres »
Article paru dans La Voix du Nord le 29 avril 2016. Photos d'Alain Cadet et Jacques Desbarbieux.
Article paru dans La Voix du Nord le 29 avril 2016. Photos d'Alain Cadet et Jacques Desbarbieux.
Le chantier a débuté le 19 avril. En une semaine, le travail
accompli a été important et la physionomie du lieu s’est considérablement
modifiée… au grand dam des riverains de la rue Montesquieu et des rues
avoisinantes pour qui l’abattage des arbres constitue une « mauvaise surprise
».
Avec plus de trois mois de retard, le compte à rebours de la
construction des bâtiments de la nouvelle Résidence des Mille Roses est enfin
enclenché. « Nous avons terminé l’étape de déboisage et de débroussaillage »,
explique Arnaud Arpain, le chef de chantier de l’entreprise VITSE. « Nous avons
évacué le bois et les branchages. Il nous reste les bases en béton des chemins
piétonniers à fragmenter et à extraire et notre travail sera terminé. Dans un
mois, nous passerons le relais à l’entreprise Rabot Dutilleul qui est chargée
du gros œuvre. »
Le sujet qui fâche le voisinage est la manière dont la
plupart des arbres de la parcelle ont été abattus. L’abattage partiel des
arbres avait pourtant été annoncé lors du lancement du projet mais les
riverains ne voyaient pas les choses de cette manière. « Cette vieille
résidence des Mille Roses était plutôt vétuste et la remplacer par une
résidence-hôtel de standing était valorisant pour le quartier. C’est pour cela
que j’étais favorable au projet », confie une première résidente. « Mais
aujourd’hui, je suis très déçue. Il n’y a pas beaucoup d’espaces verdoyants
dans la commune. C’était l’un des derniers. À quelques minutes du centre de la
ville, c’était un peu la campagne en ville et il était très agréable d’y vivre.
C’est toute la physionomie du quartier qui a changé. »
Une seconde résidente est bien plus critique. « J’étais
contre ce projet depuis le début. Je n’ai pas été la seule à le dire mais nous
n’avons pas été entendus, regrette-t-elle. Cette privatisation de la maison de
retraite s’adresse à des gens à hauts revenus, ce qui ne correspond pas à la
physionomie de la commune. Ensuite, on nous avait dit que la plupart des arbres
seraient préservés et ce n’est pas le cas. En les remplaçant par du béton, on
change le paysage et la qualité de la vie. Il y avait toute une faune qui
vivait dans ces arbres : une chouette, un pivert et tout un tas d’oiseaux que
l’on n’entendra plus chanter ».
Un troisième résident, très en colère, regrette
particulièrement l’abattage du grand arbre en bord de parcelle : « il était
magnifique !, proteste-t-il. C’est du vandalisme ! On nous dit qu’on va remplacer
les arbres, dans deux ans ! Mais, on ne peut pas comparer ces futurs arbustes
avec ces arbres cinquantenaires que l’on vient d’abattre. Le compte n’y est pas
! » La prochaine étape sera la partie arborée de la parcelle, côté rue du
Général-De-Gaulle, sur laquelle un programme de logements qui reste à définir
est prévu.
Une période pas très agréable
À la mairie, on veille à ce que les termes du contrat soient
respectés : « Aujourd’hui, c’est une période pas très agréable,
reconnaissait-on dans l’entourage du maire. Le rideau d’arbres de la rue
Parmentier, en bas de la parcelle, a été abattu. Mais tous les arbres seront
replantés. » 32 arbres ont été coupés, 25 sont préservés et 58 seront plantés :
« L’objectif reste bien de réaliser une résidence services dans un parc urbain.
» Il faut seulement de la patience, d’autant que les arbres plantés seront des
sujets de belle taille. F. B.
Elle est construite et sera gérée par le groupe ACAPACE, un
investisseur qui, en France, possède déjà une centaine d’établissements de ce
type sous l’enseigne « Les Jardins d’Arcadie ». Contrairement à l’ancienne, la
nouvelle résidence sera gérée entièrement par le secteur privé. Les nouvelles «
Mille Roses » compteront 101 appartements, répartis dans un bâtiment de cinq
unités sur deux étages qui communiqueront les unes avec les autres. Lors du
lancement du programme, l’investisseur prévoyait une livraison de ses
appartements au début de l’année 2017.
Fin mai 2016, il ne reste plus rien de l'ancien béguinage ni de l'ancienne maison du gardien.
Clichés du 28 septembre 2016 © Jacques Desbarbieux
Lancement des travaux
Article oublié le 4 octobre 2016
Le promoteur immobilier Nacarat a lancé les travaux de la
résidence seniors Les Mille Roses à Mons-en-Barœul (Nord).
Situé au cœur du parc de Mons-en-Barœul et à 5 km du
centre-ville Lille, la résidence Les Mille Roses abrite 101 logements pour
seniors. Conçue par l’agence Blaq Architectures, elle reprend la conception
historique de l’ancien foyer logement du même nom et s’organise en 5 bâtiments
reliés entre eux par des espaces couverts et vitrés.