L'accès à la surface commerciale Intermarché, qui était difficile par le nord de la commune, a trouvé une issue avec l'aménagement d'une nouvelle rue et la création d'un giratoire au niveau de la rue Franklin dans son débouché rue du général de Gaulle.
Clichés de Jacques Desbarbieux © le 14 juin 2007
Avant qu'elle ne soit abattue, c'est dans cette maison que vivait depuis des dizaines d'années Mademoiselle Vandenbusche, une institutrice bien connue des monsois. Cette habitation avait été construite par ses parents. Ce fut un véritable déchirement pour cette personne âgée, obligée de quitter son domicile et ses souvenirs. Je peux en témoigner ayant été son médecin traitant.
Au n° 119 rue du Général de Gaulle, une sonnette désormais muette
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Un étonnant permis de construire, il s'agit en fait de mettre un mur de protection à la suite de la démolition
Vue de l'habitation menacée depuis l'accès au centre médico-social qui a remplacé l'ancienne poste
La destruction de cette habitation supprimera également 3 garages du paysage monsois. Elle se fera à ras de l'agence immobilière, jusqu'à la porte en bois. Au premier plan la boîte aux lettres fixée sur le mur de l'ancienne poste.
On distingue sur la droite de la maison condamnée, le mur qui sera lui aussi abattu et la maison qui deviendra le nouveau front à rue en angle avec la rue Franklin
Il existait déjà un petit parking qui avait pris place sur une ancienne construction. A cet endroit se situait une graineterie où était né Paul Milliez (voir le livre " Mons du Village à la ville " page 166). Avant cette destruction, ce lieu avait connu un autre triste épisode le 26 mai 1940 lors d'un bombardement qui détruira l'estaminet " A l'Union " (voir également le livre " Mons du village à la ville " page 134). C'est à cet emplacement que sera construite la maison qui elle même ne survivra pas !
Vue prise depuis le trottoir de la rue du Général de Gaulle, au niveau de l'ancienne bijouterie devenue quelques temps un cabinet médical, où exerça le Docteur Lefebvre après son déménagement de Lille-Fives.
Vue du début des travaux prise dans la rue du Général de Gaulle en direction de Lille
Vue depuis le trottoir de droite de la rue du Général de Gaulle en allant vers Lille. La création d'un giratoire à cet emplacement nécessitera des aménagements secondaires, car le choix initial d'un revêtement pavé sera modifié, celui-ci ne résistant pas à l'arrachement notamment lors du passage des bus.
La période de travaux est toujours un moment délicat pour la circulation des piétons, avec des passages protégés qui ne mènent nulle part !
Cette mère de famille avec une poussette a bien des difficultés à trouver son chemin
Il faut imaginer les arbres qui ont été abattus en s'aidant des éléments majestueux qui sont en limite du chantier
L'aménagement de la voie d'accès au petit parking
Vue depuis le parking situé en bas de la rue Franklin, qui montre la limite de la destruction du mur qui se fera à l'aplomb du garage
Une cabine téléphonique trône encore. Elle aussi va disparaître, sentinelle témoin d'un monde en perpétuelle mutation. Au fond le café de la mairie à côté de l'ancienne mairie devenue maison des associations. On y voit encore la pendule qui sera démontée (voir une suite ici)
Vue arrière de l'habitation qui va être démolie
Difficile d'imaginer qu'ici passeront bientôt un flot de véhicules
L'ancien jardin est devenu un lieu de stockage pour les entreprises de travaux
Une explication du futur nom de la rue ? Devinez... La réponse quelques photos plus loin
Là aussi difficile d'imaginer que cet espace de verdure, l'asphalte va remplacer la végétation
Au niveau du grillage, un mur va s'élever, la création de la nouvelle voie va entraîner une amputation importante du jardin de cette maison et le désarroi de ses propriétaires qui avaient choisi cet endroit pour son environnement champêtre.
Une météorite est tombée ! Voici l'explication de la raison du choix de Théodore Monod qui n'a rien à voir avec la ville de Mons-en-Barœul pour dénommer cette nouvelle rue. C'est l'adjoint aux finances qui a eu cette idée.
Ici on trouvera quelques années plus tard une station Velib de vélo en libre service
On distingue l'autre face de la porte d'entrée qui permettait d'accéder à ce terrain
Cette maison va se retrouver derrière des murs en lieu et place d'un superbe parc arboré
Travaux de décaissement pour la future chaussée
Vue de la maison dont une grande partie du parc va être supprimé
Les propriétaires de cette maison découvre concrètement avec effroi l'amputation du parc
La partie de la maison la plus proche de la rue Franklin se trouve étouffée
Le rideau des arbres qui ont pu être sauvés
Les anciens murs de délimitation du parc
Une souche d'un des arbres abattu
Il y aura un trottoir à la place de ce monticule
De nombreux arbres ont été victime du percement de cette nouvelle rue, ils sont entreposés sur la partie du parc amputée. Le grillage délimite le nouveau périmètre, là ou sera érigé un mur. Cette partie du nouveau terrain devient très étriquée, coincée contre le parking de l'Intermarché
La future rue Théodore Monod
Ce qui était un des murs du fond du parc va se retrouver à la limite d'un trottoir, plusieurs propriétaires des maisons du côté gauche se sont inquiétés de la perte de protection.
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Cela a donné le sujet d'une publication d'Alain Cadet dans la rubrique Mons Avant Mons Après dans l'édition de la Voix du Nord du lundi 24 avril 2023.
A gauche, l'estaminet " A l'Union " détruit par le bombardement du 26 mai 1940 et à droite la graineterie où était né Paul Milliez, démolie pour laisser place à un petit parking au bas de la rue Franklin
