Qui se souvient de cette photo ? " Halte au béton ! "
" Ces tours et ces blocs, qui ont remplacé les champs, sont mal perçus par les riverains de la vieille ville, tandis que leurs habitants constatent la difficulté croissante d’y vivre au fur et à mesure que naissent de nouveaux immeubles. Une partie de la population des nouveaux quartiers devient, à son tour, hostile à la construction des derniers immeubles et se mobilise. Le comité « Halte à au béton » (1975-76) qui réunit essentiellement des habitants de la ville nouvelle, devient incontournable. « Il était une fois, dans notre ville, un ogre qui s’appelait béton et qui mangeait les arbres et les plantes », écrit un groupe de jeunes de la MJC. Finalement, sous la pression, les derniers immeubles prévus ne seront jamais construits. L’arrivée d’une nouvelle municipalité, conduite par Marc Wolf (1977), hostile à de nouvelles constructions, marque le point d’arrêt du développement de la ZUP. "
" Ces tours et ces blocs, qui ont remplacé les champs, sont mal perçus par les riverains de la vieille ville, tandis que leurs habitants constatent la difficulté croissante d’y vivre au fur et à mesure que naissent de nouveaux immeubles. Une partie de la population des nouveaux quartiers devient, à son tour, hostile à la construction des derniers immeubles et se mobilise. Le comité « Halte à au béton » (1975-76) qui réunit essentiellement des habitants de la ville nouvelle, devient incontournable. « Il était une fois, dans notre ville, un ogre qui s’appelait béton et qui mangeait les arbres et les plantes », écrit un groupe de jeunes de la MJC. Finalement, sous la pression, les derniers immeubles prévus ne seront jamais construits. L’arrivée d’une nouvelle municipalité, conduite par Marc Wolf (1977), hostile à de nouvelles constructions, marque le point d’arrêt du développement de la ZUP. "
Le temps passe et les mêmes craintes semblent resurgir, les raccourcis de l'histoire sont parfois surprenant.
Mons-en-Barœul bénéficie d'un atout indéniable au niveau de
ses espaces verts, la plaine du fort, le bois Gras sont malheureusement des
zones grignotées progressivement. Il existe aussi de nombreux parcs souvenirs
d'anciens châteaux ou fermes. La poussée de l'urbanisme conduit petit à petit à
réduire ces zones de verdure. Ainsi la plaine Picasso voit s'installer un
nouveau béguinage, la petit fort a été englouti par un immeuble, comme d'autres
zones de la plaine du fort qui sont devenues des parkings relais au pied du
métro val pour le grand stade, une extension de la chaufferie, une nouvelle déchèterie
ou une installation pour les gens du voyage.
Le bois Gras a vu de nombreuses constructions individuelles s'y insérer
Un autre épisode mérite d'être rappelé ici, qui se souvient que le Collège Descartes devait être reconstruit dans la plaine de jeux des Sarts ? Celui-ci du type Pailleron, présentait un risque important pour les élèves en cas d'incendie. Un projet avec même la réalisation d'un parking souterrain envisageait son implantation dans ce lieu de détente privilégié pour les habitants du secteur. Une idée combattue et qui finalement a trouvé une solution avec un changement d'emplacement, sur le terrain de l'entreprise de démolition Sodénor.