Florimond Delmer est une figure peu connue de Mons-en-Barœul, nous savons qu'il fut directeur de l'école communale des garçons pendant 23 années de 1849 à 1904.
Depuis la publication de cet article, où le nom de Florimond Delmer a été à nouveau écorché, de nouveaux changements sont intervenus dans ce quartier, prémices vraisemblables aux vicissitudes d'un monde en perpétuel évolution. L'agence immobilière était devenue une agence d'intérim " Leader Intérim " avant de déménager sur Lille. Une orthoptiste Elise Boulmeau fut présente quelques temps, à la place du salon de coiffure Kriss, avant de s'installer rue Corneille après un détour par Roncq, alors que ce local devenait une maison de pompes funèbres.
Est-ce un mauvais présage de l'annonce d'un déclin de l'activité commerciale de ce secteur ?
Une autre enseigne " L'artisan lunetier ", celle du magasin d'optique fondé par Daniel Lefevre et repris par Gonsague Souillé allait fermer définitivement fin mai 2016. Il reste à proximité de deux banques, le Crédit Mutuel et le Crédit Agricole le photographe Diaph 16 de Benoît Musslin .
Une figure de la rue du Général de Gaulle vient de disparaître.
Un article paru dans la Voix du Nord sous la plume d'Alain Cadet, le vendredi 11 janvier 2019
Pierre Parent, est né dans la rue du Général de Gaulle. Il y aura passé toute sa vie. Il vient de décéder, le 8 janvier, à l’âge de 96 ans. Pierre était la mémoire de la rue… voire de la commune. Il a côtoyé tous les anciens habitants de la vieille ville à partir des années 30. Il a bien connu l’allumeur de réverbères qui venait enflammer, chaque soir, le lampadaire qui existe toujours, juste à côté de sa maison. Il a été le témoin du départ au front de Marcel Pinchon – le héros monsois du début de la Seconde guerre - car il militait au sein des jeunesses catholiques avec ses jeunes frères et était un familier du domicile de la famille Pinchon. Au collège, il s’est révélé être un élève brillant. Ses professeurs lui promettaient une grande carrière. Mais les événements politiques devaient en décider autrement.
En 1936, alors que le carnet de commandes de son père – qui était électricien – était plein, les chantiers restaient au point mort car tous les ouvriers étaient en grève. Extrait du collège à cette occasion, Pierre fut amené de fil en aiguille à reprendre l’affaire familiale. Elle devint un véritable succès. Son vaste magasin de matériel électrique, électroménager, radio et télévision de la rue du Général de Gaulle a été incontournable jusque dans les années 80.
Pierre jouait aussi au football. Il a fait les beaux jours, après-guerre, de « La Fraternelle », puis du « Red Star Olympique Monsois ». Le club existe toujours sous l’intitulé « FC Mons ». Ainsi le plus ancien joueur de ce club, vient-il avec lui, de disparaître. Pierre était un voisin très affable et avait beaucoup d’humour. Il avait toujours une histoire à raconter – toujours drôle et parfois impertinente –. Dans le Haut de Mons, cet ancien, Pierre était incontournable. Il aura passé toute son existence dans cette maison et dans cette rue qu’il chérissait tant. La mort vient de le soustraire à l’affection de ses proches. Il laisse un grand vide dans sa famille et dans le cercle de ses voisins.
Ses funérailles eurent lieu le samedi 12 janvier 2019 à 14h30 à l’église Saint-Pierre de Mons-en-Barœul.