Ce 30 juin 2025, le restaurant, a connu son premier service depuis très longtemps.
Pauline et Antoine Vanhoutte, les deux gérants du nouveau restaurant monsois
« Nous avions écrit sur la vitrine, « Réouverture en juin ». Nous n'avons pas menti, mais c'était juste », expliquent Pauline et Antoine Vanhoutte, les deux gérants du nouveau restaurant monsois.
Cette ouverture n'a pas été simple. La terrasse extérieure n'a été terminée qu'une demi-heure avant le premier service. Le four - acheté d'occasion - a lâché dès la première cuisson. La licence IV (celle qui permet de consommer de l'alcool au cours ou en dehors des repas) avait été désactivée (elle ne sera valide, à nouveau, que dans une semaine ou deux). De ce fait, c'est eau et jus de fruits pour tout le monde ! Le menu est simple et goûteux (plancha en entrée, salades gourmandes, magret de canard, pièce de bœuf, frites et légumes etc.).
Pauline et Antoine essayent de proposer à leurs clients un choix entre la cuisine traditionnelle et les plats légers et exotiques. Pour ces premiers jours d'activité, le restaurant, sans être plein, a accueilli une clientèle honorable. « Il y avait une véritable attente de la part des habitants de la rue, mais en juillet et août, le volume d'activité est réduit, beaucoup de gens sont partis en vacances. Ce n'est pas plus mal pour rôder la machine ! Nous espérons faire le plein à la rentrée avec les gens du quartier mais aussi les entreprises établies dans le secteur. »
La nouvelle décoration de l'établissement s'inspire de la tradition de ce lieu historique. L'enseigne représente l'ancienne mairie, stylisée.
Des objets de collection issus de la tradition brassicole de la commune (le café a très longtemps appartenu aux « Bières Coopératives de Mons-en-Barœul » devenues « Heineken ») ont été prêtés par un collectionneur passionné, en l'occurence Jacques Desbarbieux, par l'histoire de la Brasserie. Enfin, les murs ont été décorés de photos anciennes de l'établissement ou du quartier ou encore de documents rappelant l'époque de la dernière Guerre. En ce temps-là, la patronne du Café de la Mairie, Jeanne Parmentier, était aussi la cheffe de la Résistance locale. « Tout cela n'est pas forcément connu de tout le monde », ont constaté Pauline et Antoine. « Une cliente, monsoise depuis très longtemps, s'est étonnée de ce nouveau nom, car, pour elle, la mairie est située dans un autre quartier. C'est nous, qui venons d'une autre ville de la métropole qui lui avons expliqué l'histoire du lieu. »
L'établissement est ouvert tous les jours du lundi au samedi le midi et avec formule plancha-apéritif les jeudis et vendredi de 17h à 20h.
